Communiqué de presse du 06 juillet 2022
Alors qu’elle s’était alarmée qu’aucun ministre n’ait été nommé au Logement dans le premier Gouvernement Borne, l’Unhaj voit un signe favorable dans le rapprochement de ce portefeuille avec celui de la Ville, ainsi que dans la nomination d’Olivier Klein, à l’occasion du remaniement.
Élu local d’une commune pauvre, vice-président du Conseil national des villes, président de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU), le nouveau ministre délégué à la Ville et au Logement est en prise avec les enjeux du logement pour tous et de la mixité, et rôdé à la mécanique des collectivités territoriales sur lesquelles s’appuie le mouvement pour développer son offre. Olivier Klein devrait donc être un interlocuteur attentif aux défis de la construction et de la rénovation qui seront au coeur du mandat qui s’ouvre, comme ils le sont dans la motion d‘orientation de l’UNHAJ dont la pertinence du projet est incontestée.
En effet, ainsi que l‘a rappelé un récent rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), les foyers de jeunes travailleurs (FJT) que fédère l’UNHAJ sont « un acteur déterminant du logement » et « un opérateur à l’articulation des politiques publiques de la jeunesse, de la cohésion sociale, de l’emploi et de la formation ».
Mais alors que son projet s’inscrit à la croisée de plusieurs politiques publiques, l’Unhaj s’étonne du rattachement de la secrétaire d’État à la Jeunesse au ministère des Armées et à celui de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Elle voit dans cette dispersion des fonctions et des missions une approche troublante et paradoxale du vaste public que constituent les jeunes, alors qu’elle est plus que jamais convaincue de l’urgence de mettre en oeuvre une politique globale en leur faveur.
« Seule une politique Jeunesse transversale et universaliste, qui repose sur un modèle de répartition conjuguant équité générationnelle et justice sociale, et qui crée les conditions permettant à chacun de se réaliser, permettra de donner aux 200 000 jeunes que nous accueillons et accompagnons chaque année les moyens de leur émancipation, et de créer les conditions de leur engagement individuel et collectif. »
Claude Garcera, président de l’Unhaj